Kendrick Lamar : I

Peu après avoir balancé le clip en collaboration avec Flying Lotus , Kendrick Lamar dévoile un premier morceau de son album à venir , I.

Surprenant autant dans les paroles que dans son instrumental samplé à partir de Who’s That Lady des Isley Brothers, le rappeur qui s’était déjà autoproclamé roi s’exprime ici « I Love Myself » , et réunit sur sa pochette deux membres des Crips et des Broods , deux gangs lourdement opposés pour former un cœur de leurs mains.

Comme toujours, Kendrick Lamar fait le travail et se livre dans ce morceau de bonne qualité , laissant présager le meilleur pour son prochain album.

Tom Gilmour , designer du noir et blanc.

En jetant un œil sur le net dans nos perpétuelles recherches des artistes originaux , on à fini par tomber sur quelque chose qui nous à vraiment cloué :

Tout droit originaire de Londres , l’artiste Tom Gilmour débarque avec son talent énorme sur la scène artistique. Inspiré par l’art folklorique , l’iconographie asiatique , du design urbain et l’art du skateboard du débuts des 80’s  , l’illustrateur use des techniques relatives aux tatouages et propose des assemblages de thèmes et motifs morbides , dérangeant.

Spécialiste du noir et blanc l’illustrateur jongle tranquillement entre les deux , jouant sur l’épaisseur des traits et les formes jusqu’ a nous en faire oublier qu’il y’ eut un jour des couleurs  pour créer des ensembles ultra recherchés mais jamais saturés qui procurent un plaisir visuel immense.

  

Plus qu’une simple recherche esthétique , chaque illustration est en soi emplie d’un sens ; d’une symbolique interprétable de nombreuses manières qui en font de vraies créations originales. Tom Gilmour excelle dans son art  en diversifiant de plus en plus ses thèmes et donne un souffle nouveau  à un style qui lui est propre à chacune de ses nouvelles idées.

 

Enfin pour nous,  c’est un profond coup de cœur auquel nous prédisons un grand avenir dans le milieu de l’art contemporain. Complétement envoutant je crois même qu’on va sortir de chez nous , fomenter un plan , et détruire la couleur.

Lien de son site pour en voir plus ou accéder au store : http://www.tomgilmour.com/

 

Barely Legal Pawn : Brian Cranston X Aaron Paul

Brian Cranston , connu sous le nom de Walter White ou encore le légendaire Hal est de retour avec son complice dans l’illégalité Aaron Paul … Sauf que cette fois apparemment ben… c’est bien légal.

Les deux compères de Breaking Bad ont en effet participé à un court métrage humoristique dans l’optique des Emmy Awards qui ont eu lieu le 25 aout. Toujours dans la dérision , ils accueillent dans leur boutique Julia Louis Dreyfus qui cherche justement à vendre un…Awards , mais à quel prix ?

Posté il y’ a une semaine , je vous laisse sur le visionnage du court métrage ci dessus.

L’instant photo de Glc #1 : Instead of Nothing

Bonjour à tous et bienvenue dans ma rubrique de photographie conceptuelle !

Étudiante en photographie depuis 3 ans mais passionnée depuis toujours, cet art est pour moi un véritable mode de vie et surtout une thérapie au quotidien, contre mes sentiments à fleur de peau ou pour canaliser mon énergie débordante.

Je me plais également à mettre en scène mes cauchemars et les immortaliser pour exorciser mes terreurs nocturnes. J’aime que mon univers certes décalé (pour ne pas dire déjanté ou inquiétant) plaise, effraye, agace ou dérange, peu importe le sentiment suscité du temps qu’il éveille l’attention.

 

En espérant que mon travail vous plait je vous invite à suivre la suite des événements dans les prochaines chroniques , qui exposerons mes nouveaux travaux réalisés avec un plaisir non dissimulé ou d’anciens dont je suis particulièrement contente.

-Megan Glc

Le reste de mon travail sur : -Facebook :  https://www.facebook.com/MeganGlcPhotographie

                                            -500px (HD) : http://500px.com/GlcPhotography

Et ma chaîne youtube pour mes speed art :  https://www.youtube.com/channel/UCYeaNvmaZ_nd1eIaDyqNApA

Pour toute demande de shooting ou concernant mes tarifs merci de m’envoyer un message ou un mail à meganglc@yahoo.fr

The Underachievers : Cellar Door Terminus Ut Exordium

« With the human evolution, we messengers of our time
They intruding our medulla with foolish illusive lies
In this revolution of weapons, we using minds »

The Underachievers-Crysalis

 

La scène rap U.S n’est pas morte. Elle se reposait tel un cadavre fumant qui observait ses cendres et les frasques peoples de ses grandes icônes.

Depuis déjà quelques années elle observait et apprenait. Elle commençait à sortir des projets hors du communs propageant la chill’ attitude et depuis les noms ont émergés et sont connus des connaisseurs. On parle par exemple des Kendrick Lamar, Schoolboy Q , Flatbush Zombies et suite logique des Underachievers.

Alors que la mixtape Indigoism  tourne encore régulièrement dans mes oreilles avec ses morceaux envoutants comme My Prism ou Gold Soul Theory , la suite des événements arrive déjà en grande trombe avec Cellar Phone : Terminus Ut Exodium le premier album studio des Underachievers sorti le 12 aout 2014.

 

Présentant une pochette d’album sublime , l’album n’est pas en manque de qualités. Plus même , l’aspect inégal que pouvait présenter la mixtape n’est pas reproduit ici : chaque morceaux sont bons et il est difficile de ne choisir qu’un ou deux titres à faire tourner en boucle comme sur certain projets.

Les sonorités tranquilles et psychédélique utilisés dans leurs instrumentaux caractéristique des artistes de Flatbush sont également conservés de manière intelligente et utilisés avec parcimonie. L’ensemble est propre , et s’écoute autant en fond musical pour créer une ambiance propre a la chillin’ attitude ou à plein pots dans les casques pour savourer chaque variations.

Les textes , pour peu que l’on se soit pas allergique aux tribulations et réflexions marijuanesque de deux rappeurs déjantés , sont très travaillés et matures. Plus mature que les morceaux antérieurs. Les couplets sont excellemment rythmés et des petites perles sont disséminées un peu partout dans chacune des chansons  , et un francophone peut aisément passer un peu de temps sur les sites spécialisés dans la diffusion des lyrics pour réfléchir un instant.

Le seul point noir est justement qu’il est difficile d’en trouver un. L’album n’est certes pas exempt de certaines faiblesses ou d’instrumentaux légèrement en dessous de temps à autre mais il serait de mauvaise foi d’en tenir rigueur , car s’agissant de leur premier album il ne peut pas être parfait et la prestation signée est déjà bien meilleure que certains artistes étant déjà intégrés depuis des lustres dans le milieu.

Indigoism était bon. CDTUE est une tuerie et confirme l’essai pour le collectif américain au potentiel énorme qui aura fort à faire pour leur second album. Et cela afin de réussir à produire une seconde fois un ensemble de telle qualité , voir même se surpasser et sortir la masterpiece qu’on est en droit d’espérer.

L’album est disponible sur les plate-formes de téléchargement , autant légales qu’illégale.

Page facebook des Underachievers : https://www.facebook.com/TheUnderachieversOfficial?fref=ts&rf=157249581145741

Lien Itunes de l’album : https://itunes.apple.com/fr/album/cellar-door-terminus-ut-exordium/id889274579

 

 

Lana Del Rey : Ultraviolence.

« He hit me and it felt like a kiss,
Jim brought me back.
Reminded me of when we were kids.
This is ultraviolence, ultraviolence, »

-Ultraviolence by Lana Del Rey

Le calme après la tempête. Telle aurait du être l’expression pour décrire le nouvel album , sorti au début de l’été , de l’auteur-compositrice-interprète Lana Del Rey. Son second album , Born to die , avait déjà tout pour plaire et la propulsa en haut de l’affiche avec ses sonorités vintage et empreint de la culture hip-hop mêlé à une voix envoutante et une personnalité haute en subtilités.( ndlr : son clip Video Games a été vu plus de 66 millions de fois sur Youtube). Ses mêmes rythmiques lui avaient valus de grandes piques médiatique auprès des critiques la définissant comme une mauvaise copie des mêmes icônes qui étaient son influence.

Cependant le silence se fit retentir sur l’artiste depuis , sauf pour les inconditionnels qui auraient suivi l’EP Paradise , et les périodes estivales allaient permettre à Lana de se relancer. Sort alors en Juin 2014 l’album Ultraviolence qui malheureusement , pour notre part , nous a déçu. Comme si les nombreuses remontrances qui lui avaient été infligées quelques années plus tôt l’avaient touchée , le style n’est plus le même. Les grandes phases Hip-Hop qui allaient si bien a l’artiste s’effacent au profit d’un pop rock plus conventionnel. Conventionnel est le mot bien choisi car l’ensemble est uniformisé , et ne manque pas d’ennuyer rapidement tant les titres se ressemblent. Cet album paradoxalement ne dégage pas la violence revendiquée dans sa musicalité et c’est bien dommage car les textes de la compositrice , grande admiratrice de poètes comme Allen Ginsberg , ne manquent pas de mordant quand à eux et auraient pu être bien plus mises en valeur , comme par exemple les paroles du titre qui donne son nom à l’album ( qui me rappellent d’ailleurs avec nostalgie You Know I’m No Good d’Amy Winehouse.)

En fait , cet album aurait pu être une vraie réussite. Non. Il est une réussite incontestable dans les lyrics. Il est une déception dans le reste. L’artiste qui a avoué avoir couché pour réussir sans succès avait pourtant réussi à se frayer un chemin vers une route pavée d’or dans laquelle elle s’est malencontreusement égarée. J’espère sincèrement que Lana Del Rey saura surprendre pour la suite de sa carrière et que ce tournant n’est que passade.

Cyrcle et l’art Outdoor

 

 » We left our families, We abandoned our homes, We worked for nothing, We slept on floors, We partied hard, We lost our minds, We danced with the devil, We faced our fears, We swallowed our pride, We gave our hearts, We tried and failed, We followed our dreams, We are cyrcle, We never die ! « 

 » Nous avons quitté nos familles , Nous avons abandonné nos maisons , Nous avons travaillé pour rien , Nous avons dormi à même le sol , Nous avons grave fait la fête , Nous avons perdu l’esprit , Nous avons dansé avec le diable , Nous avons  du faire avec nos peurs , Nous avons ravalé notre fierté , Nous avons donné nos cœurs , Nous avons essayé et échoué , Nous poursuivons nos rêves , Nous sommes Cyrcle , Nous ne mourrons jamais. « 

Tel sont les mots écrit par les deux membres eux même pour décrire leur collectif californien. Présent sur la scène artistique depuis déjà quatre ans , Cyrcle surprend et choque avec leurs créations au design street art  qui allient la dimension du tag urbain à divers procédés picturaux et la folie frénétique qui coule depuis leur cerveaux prolifiques.

Furieusement contemporain , dans le bon sens du terme , les œuvres du collectif transcendent les genres pour aboutir à des résultats époustouflant , m’ayant souvent laissé longuement perplexe avant de comprendre ou de ressentir une émotion, voir surgir une idée au regard et d’en comprendre la force. Ne connaissant aucune limite , les deux artistes se dépassent a chaque œuvre en proposant quelque chose de nouveau , imprévisible.

D’ailleurs l’efficacité du collectif réside dans la capacité des deux artistes à faire rebondir leurs idées , parfois divergentes , l’une contre l’autre et les mêler de façon à créer un ensemble haut en couleur et complètement déjanté fidèle à l’image de designer fou qui émane de leurs nombreuses photos prise pendant leurs travaux postées sur le net, ou l’on peut observer les compères continuer à s’éclater comme des dingues sur chacune de leurs créations.

Le site officiel :http://www.cyrcle.com/

La page facebook : https://www.facebook.com/CYRCLEBRAND?fref=ts

(ndlr : cet article traite et expose des œuvres outdoor de Cyrcle mais ceux-ci pratiquent aussi indoor , se référer à leur site )

 

Eminem X Rihanna : The Monster Tour

Annoncée comme une bombe par un Tweet d’Eminem en Février dernier , la tournée de la nostalgiquement brutalisée Rihanna et du névrosé aux cheveux teints aura donc bien lieu la semaine prochaine aux États- Unis et se déroulera sur six dates reparties entre New York , Pasadena et Détroit.Très peu de dates donc , ce qui implique un braquage des places de la part de nos amis les américains. Inutile de préciser , fan francophone , que tu devrais dors et déjà te glisser dans la soute d’un avion ( Air Algérie si il le faut) si tu as le moindre espoir de voir les deux icônes se partager la scène.

Pour ma part , je n’y penserais même pas une seconde. Certes les morceaux qui ont explosé d’Eminem sur ses deux derniers albums sont les célèbres The Monster et Love The Way You Lie chantés en featuring avec la chanteuse.Cependant en les écoutant encore , puis encore , une étrange impression de m’être fait introduire de force dans les oreilles une énorme campagne marketing m’envahit, et c’est plutôt douloureux tant le rendu est conventionnel et se ressemble au point de finir par croire n’écouter qu’une chanson en deux parties.

Les deux artistes réunis se résument pour moi à une bonne vieille recette de billets dans les poches,  de  » On a sorti le même morceau il y’ a plus d’un an , change le titre , on formate comme on aime et vendu !  #recyclage

Publicité pour l’évent : http://www.eminem.com/the-monster-tour